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Stress en mer : 25 ans de navigation pour enfin oser en parler

  • Photo du rédacteur: Marion Monnier
    Marion Monnier
  • 11 sept.
  • 4 min de lecture

En mer, le silence peut être trompeur...

Le ciel est dégagé, la mer est plate, une légère brise fait avancer votre bateau au portant.


Et pourtant, à l’intérieur, c’est parfois l’orage : nœud au ventre, pensées en boucle, tension dans les épaules.


Ce stress, on le tait souvent:

  • parce qu’il fait partie du jeu,

  • parce qu’on a appris à le contenir, à "tenir bon".


Mais à force de l’ignorer...

  • il s’accumule,

  • s’exprime autrement

  • ou finit par éclater !!!


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Les visages multiples du stress à bord


Il y a le stress évident : celui de la panne, de la tempête qui se lève, du matériel qui casse.


Mais il y a aussi le stress discret, plus insidieux :

  • L’anticipation constante : "Et si… ?"

  • La pression de la responsabilité (du bateau, de l’équipage, de la famille)

  • La peur de mal faire, ou de ne pas être à la hauteur

  • Les tensions non dites à bord

  • La charge mentale des femmes de mer, des MERES en MER.


Ces formes de stress activent en continu notre système nerveux sympathique — celui qui prépare au danger, au combat ou à la fuite.

Quand il est trop sollicité, il devient difficile de revenir à un état de calme, même quand tout va bien en apparence.


Cette activation chronique empêche le corps de se régénérer, et finit par impacter :

  • Notre état général : physique, mental, émotionnel

  • La clarté mentale

  • La régulation émotionnelle

  • La prise de décision

  • Et la qualité des relations à bord


Que l’on soit marin profesionnel, plaisancier, en couple, en famille, en solo : le stress en mer fait partie du voyage. Mais il ne devrait pas être une fatalité.


Pourquoi on n'en parle pas (assez)?


  • Parce qu’en mer, la culture veut qu’on "encaisse", que l’on soit solide, qu’on avance.

  • Parce qu’on a appris à faire avec, plutôt qu'à ressentir.

  • Parce qu’on ne veut pas inquiéter les autres, ou paraître « faible ».


Mais ignorer ses émotions ne les fait pas disparaître:

Elles se déplacent, se figent, ou explosent.


Jacques Martel, auteur du livre "Le mal a dit", souligne que:

"les émotions refoulées peuvent être à l'origine de nombreuses tensions physiques et psychiques."

Selon lui, le stress chronique agirait comme un poison lent, affaiblissant la vitalité, créant des déséquilibres internes, ouvrant la voie à des troubles émotionnels ou corporels plus profonds.


En mer, cela peut se traduire par :

  • irritabilité

  • troubles du sommeil

  • difficultés de concentration

  • conflits à bord


Pourtant, on en parle peu, faute d’espaces pour le faire — ou par peur d’ouvrir une boîte trop pleine !


Carl Gustav Jung nous enseigne que ce que nous refusons de voir en nous agit dans l’ombre.

"Ce que l’on ne veut pas affronter dans l’inconscient revient sous forme de destin."

Le stress non reconnu, non conscientisé, finirait par guider nos choix, nos réactions, nos relations — parfois nos accidents.


Le stress comme messager, pas comme ennemi


Le stress dit quelque chose : d’un besoin non respecté, d’une peur profonde, d’une surcharge silencieuse.

Il est un indicateur, pas un adversaire.


En EFT (Emotional Freedom Technique),

On considère que chaque réaction émotionnelle a une racine énergétique.


Gary Craig, fondateur de la méthode EFT, affirme que:

"La cause de toute émotion négative est une perturbation du système énergétique du corps."

Apaiser cette perturbation, c’est entendre le signal d’alerte sans se laisser submerger.


Joe Dispenza, spécialiste en neurosciences, rappelle que :

"Nous recréons inconsciemment les mêmes réponses au stress tant que nous ne changeons pas notre manière de penser et de ressentir."

Sans outils, nous répéterions les mêmes schémas — même en changeant de port ou d’équipage.


Apprendre à reconnaître ses signaux corporels et à les apaiser, c’est reprendre la barre de son état intérieur. Une compétence émotionnelle, accessible, puissante et durable.


Ok, mais concrètement, que faire ?


Depuis plusieurs années, j’utilise et transmets des outils qui m’ont profondément transformée. Parmi eux :


EFT – Emotional Freedom Technique

Méthode psycho-corporelle : tapotement sur des points d’acupuncture + verbalisation. Réduit l’activation du système nerveux sympathique, calme l’amygdale (zone du cerveau liée à la peur).


Routine énergétique

Vidange émotionnelle, ancrage, respiration, centrage express. Elle renforce le système parasympathique (repos, digestion) et préserve l’énergie.


Conscience corporelle

Observer où le stress se loge. Nommer l’émotion. Lui permettre de circuler.


Ouverture de conscience

Des travaux de physique quantique  montrent que notre intention influence notre environnement subtil. Notre qualité de présence modifie le champ dans lequel nous évoluons.


Depuis que je vis à bord de mon voilier avec ma famille, cette dimension subtile est devenue un véritable soutien pour nous tous.


"Je me souviens de la 💨 Tempête Ciaran ( 81 nœuds à quai, mais non abrité , en extérieur du port d'Etel) . Juste avant, nous avons réalisé en famille un rituel d’ancrage, de protection et de connexion avec SIWA notre voilier. Et ce qui m’a marquée, c’est l’ambiance à bord :Nous 4 étions calmes, concentrés, unis. L’ambiance était sereine, presque confiante, malgré la violence extérieure."

Ce moment a ancré ma conviction : cultiver le lien sensible: à soi, à son bateau, à l’invisible; peut tout changer.


D’ailleurs, dans de nombreuses civilisations ancestrales, on ne s’installait jamais dans un lieu sans entrer d’abord en lien avec son énergie propre et son gardien.


En mer, cette écoute sensible du bateau et du vivant qui l’entoure est une ressource précieuse.


Une invitation à naviguer autrement


Et si on osait remettre l’humain au cœur de la navigation ?

Et si on apprenait à traverser nos tempêtes intérieures, autant que celles du large ?


Pour celles et ceux qui sentent l’élan d’apprendre à réguler leurs émotions autrement — j’ai imaginé une journée d’initiation à bord, pour transmettre ces outils que j’aurais aimé connaître bien plus tôt.


Une journée à Étel, pour les marins, plaisanciers, femmes de mer, sensibles et engagés.


Pas besoin d'expérience — juste l’élan de prendre soin de soi , aussi en mer...


 Apprenez des techniques simples, rapides et puissantes, pensées pour le quotidien du bord.


Elles se pratiquent :

  • dans votre bannette

  • au lever

  • entre deux manœuvres

  • dans un moment de calme

  • juste avant une tempête


Et elles peuvent faire une vraie différence sur votre stress et votre vie à bord en général.


Prochaine date : 10 octobre 2025

 Voilier SIWA – Port d’Étel (56)

6 places seulement


💬 Si cet article résonne, je serais heureuse de lire vos retours, vos histoires, vos questions.


Parce que chacun mérite de naviguer plus serein, libre et épanoui 🌿


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